Ralentissement de l'activité économique moins marqué en Région Hauts-de-France qu'au niveau national
A partir d’hypothèses nationales effectuées par l’Insee en Novembre dernier, l’Agence Hauts-de-France 2020-2040 a réalisé un travail de régionalisation de ces estimations nationales en s’appuyant sur la répartition de l’activité économique par secteur (cf graphique).
A la lecture de ces chiffres, la région des Hauts-de-France semble moins concernée par le ralentissement de l’activité économique que le reste de la France. Cela s’explique notamment par la structure économique de la région. En effet, les services non marchands représentent une part importante de la valeur ajoutée régionale (28,5 % contre 22,8 % au niveau national). Ces derniers sont moins impactés par les effets de la crise que les services marchands.
La région compte également une part moins importante de personnes travaillant dans des activités très impactées par la crise sanitaire (restauration, hébergement, commerce non alimentaire ou encore construction). 23 % des salariés et 42 % des non-salariés de la région travaillent dans ces secteurs, des parts inférieures de 2 points à la moyenne nationale.
Ces chiffres masquent cependant de fortes disparités entre les territoires. Suite au 1er confinement du mois de Mars, certains d’entre eux ont vu leur activité économique se réduire drastiquement :
etc.
La part de l’emploi dans les secteurs durablement touchés varie de 3 % pour la Communauté de Communes du Chemin des Dames à près de 40 % pour le Pays du Coquelicot. Au total, 12 intercommunalités comptent au moins 20% de leurs emplois salariés privés dans un secteur durablement touché par la crise.
Du fait de la plus grande diversité de son tissu économique, la métropole de Lille fait partie des territoires les moins affectés par le ralentissement de l’activité économique. Moins de 14% de ses emplois se trouvent dans l’un des secteurs fortement touchés.